Au cours d'une résidence de création au lycée Le Robillard, les artistes du projet Saint Julien encadrent deux classes du lycée pour créer des scènes de groupe s'intégrant à notre travail. Plutôt que d'être abordée frontalement, la mise en voix du texte a été faite par le détour du travail chorégraphique : on raconte le conte en construisant des séquences gestuelles qui sont prises en charge par des choeurs de cinq à sept élèves. Autre technique de travail : la composition d"une "tourne", musique répétitive enregistrée par la musicienne et compositrice à partir des éléments musicaux du spectacle, sur laquelle il est possible de slamer certains textes de Flaubert qui s'y prêtent particulièrement bien. Malgré certaines appréhensions relatives au texte, à l'intérêt qu'on peut lui porter, au fait d'interpréter, il a ainsi été possible de réunir deux classes autour d'un projet participatif où se sont retrouvés lycéens et artistes de l'équipe.
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